Le problème avec Haïti, c’est pas la pauvreté. La pauvreté c’est pas une question de malédiction, ou de malchance. C’est l’état de tous pays auquel il en faut encore du temps de connaître un stade de développement. Le problème avec Haïti, c’est cet amour sale, [oh, pardon!]; c’est cet amour propre de la misère et de la pauvreté.
Certains pays conçoivent la misère comme une étiquette qui se détache automatiquement de leur corps à mesure qu’ils travaillent. Pour nous la misère c'est une espece de tatouage. Ca se détachera de notre corps uniquement lorsque cette partie du corps est arrachée. A vouloir chercher une raison pour laquelle on fait toujours la queue, vous comprendrez que cela est due à un trop grand amour de la misère et à une confortabilité exagérée dans la pauvreté.
Dans l’évangile, il est dit que: Si une partie de ton corps est pour toi une occasion de chute, coupe-la; parce qu’il vaut mieux être boiteux ou manchot, que d'avoir une paire de pieds et de mains et d'être dans un pue état. Un peu de sérieux messieurs, ce pays est forcé de vivre dans la misère; il est soumis à un système de corruption produisant de la pauvreté, crée par des inculturés et pauvres leaders. Mais pauvre, il n’est pas. C’est même une insulte que ceux promouvant la liberté du monde soient placés en tiers monde.
Reconnaissons le, il nous revient de procéder à la chirurgie et faire mourir les membres portant la marque de la misère et de pauvreté. Bref, On s’en sortira de la queue à la tête que lorsqu’on trouve bon d’haïr la misère et de ne pas emprunter un chemin avec la pauvreté.
Alcé MK Henry
Les Écrits AMH
